Les horizons sauvages
de la Santoire
La Santoire est le théâtre d'une vie naturelle et sauvage intense. La diversité de son parcours accueille une grande variété d'espèces végétales et animales.
Son chant, de la source à sa confluence, passe du murmure du ruisseau au tumulte des gorges en passant par la mélodie des méandres. Le long de ses 38 kilomètres, mais aussi au fil des saisons, la Santoire présente une intéressante diversité de paysages qui lui donne son caractère.
C'est au Peyre-Arse, à près de 1.800 mètres d'altitude, que sourd l'eau qui va devenir la Santoire. Ses premiers kilomètres courent au fond d'une vallée glaciaire aux formes caractéristiques. A Dienne, elle rencontre l'Impradine, qui chemine dans une vallée voisine.
A hauteur de Ségur-les-Villas, la rivière serpente sur les plateaux en méandres tortueux. Son relief s'accentue à partir de Saint-Bonnet-de-Condat, où elle s'engouffre dans des gorges bien plus difficiles d'accès.
Cette diversité de paysages est le cadre d'une intense vie naturelle et sauvage.
Dans les grands replats, les martins-pêcheurs font leur vie. Ils laissent place aux cincles plongeurs quand le cours d'eau reprend de la vitesse.
Les pêcheurs comptent parmi les plus grands amoureux de ce cours d'eau, magnifiquement propice à la pêche à la mouche et qui fait vivre dans ses flots des truites, bien sûr, mais aussi des ombres communs.
La vie de cette rivière, cependant, ne se réduit pas à celle qui l'habite. Elle a également sa vie propre.
d'une micro-centrale
Elle est même typique des cours d'eau cantaliens, avec des débâcles très importants au printemps et des à secs marqués l'été, qui lui donnent ce parcours si beau de méandres au niveau de Ségur-les-Villas.
Mais, parmi les amateurs de cette vallée, nombreux sont ceux qui s'inquiètent du projet de micro-centrale au niveau de Saint-Bonnet-de-Condat. Celle-ci, selon eux, pourrait changer à jamais le visage de ce cours d'eau. n
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